A B C D E F H I M P R S T

La CNAMTS est un établissement public administratif, placé sous la double tutelle du ministère chargé de la Sécurité sociale et du ministère de l’Économie et des Finances.
Elle assure, pour les travailleurs salariés (et leurs ayants droit), le financement des assurances maladie, maternité, invalidité, décès, accident du travail et maladie professionnelle.
Elle définit, pour cela, les politiques de gestion du risque au niveau national, les grandes orientations de l’assurance maladie et les programmes de prévention de la maladie. Elle finance, par ailleurs, l’action sanitaire et sociale. Elle délègue la mise en œuvre au réseau des caisses primaires d’Assurance maladie (CPAM).

Organismes de droit privé, les caisses primaires d’Assurance maladie (CPAM) exercent une mission de service public pour le compte de la CNAMTS.
Présentes dans chaque département, les CPAM gèrent les droits à l’Assurance maladie des assurés sociaux. Elles sont chargées de leur verser les prestations : maladie, maternité, invalidité, décès, accident du travail et maladie professionnelle. Elles mènent également des actions de prévention et de promotion de la santé.

La santé est aujourd’hui perçue comme un capital : c’est-à-dire un ensemble de ressources qui évoluent tout au long de la vie. Ce capital provient, au départ, du patrimoine génétique de chaque individu. Celui-ci évolue ensuite en fonction des comportements et de l’hygiène de vie : le mode alimentaire, l’activité physique, les addictions éventuelles, etc. Plus les ressources sont préservées, plus les chances de rester longtemps en bonne santé sont élevées.

Le Chargé de prévention est, comme son nom l’indique, chargé de conseiller les entreprises en matière de prévention. Ses principales missions consistent à :
• réaliser ou encadrer la réalisation d’un diagnostic détaillé des conditions de travail et des besoins en santé des salariés ;
• proposer des pistes d’amélioration ;
• accompagner les différents services de l’entreprise dans la mise en œuvre des solutions retenues ;
• sélectionner et piloter les prestataires extérieurs…
Il travaille au sein d’un cabinet de conseil ou d’une structure spécialisée dans la prévention.

La Charte d’Ottawa est l’un des textes fondateurs de la santé publique. C’est elle qui, pour la première fois, a élargi le concept de santé : désormais, ce n’est plus un simple « état sanitaire » des individus, mais bien une ressource de la vie, dépendante de certains environnements et comportements. Elle a également proposé une nouvelle définition de la promotion de la santé, qui consiste à donner aux populations les moyens de maîtriser et améliorer leur santé.
Cette charte a été établie en 1986, lors de la première Conférence internationale pour la promotion de la santé. Encore aujourd’hui, ses recommandations concrètes sont toujours utilisées par les acteurs de la prévention et de la promotion de la santé.

La cohésion sociale se caractérise par l’adhésion et la contribution d’un groupe à un projet de société. Chacun des membres doit pouvoir, pour cela, s’y sentir responsable et s’y épanouir. Elle implique la santé, le bien-être… L’existence de buts communs rapproche les individus les uns des autres et renforcent leur attachement au groupe. Au sein de l’entreprise, le management joue un rôle essentiel dans cette cohésion.

Le comité d’entreprise (CE) est une institution représentative du personnel, obligatoire dans toutes les entités de plus de 50 salariés. Il est composé du chef d’entreprise, d’une délégation du personnel et d’un représentant par organisation syndicale.
Il intervient notamment dans les questions de santé et de sécurité au travail. Il assure et/ou contrôle également la mise en place d’activités sociales et culturelles au profit des salariés et/ou de leurs familles. Par exemple : les sports et loisirs, la restauration…

Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) est un organisme représentatif du personnel. Il est chargé de :
• prévenir les accidents du travail ;
• veiller à l’application des règles de sécurité ;
• contribuer à améliorer les conditions de travail.
Pour cela, il analyse les risques professionnels et propose des actions de prévention. Il dispose également d’un droit d’alerte en cas de danger « grave et imminent ». Selon la direction générale du travail, un danger est considéré comme tel quand il est susceptible d’entraîner, dans un bref délai, la mort ou une incapacité prolongée ou permanente.
Le CHSCT est obligatoire dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés.