A B C D E F H I M P R S T

On parle de pénibilité au travail lorsque l’activité professionnelle comporte, de façon isolée ou associée :
• des contraintes physiques (manutention de charges lourdes, fortes vibrations, contraintes articulaires ou vertébrales…) ;
• des contraintes psychiques (risque d’agression…) ;
• des rythmes de travail exigeants (travail de nuit, posté, travail à la chaîne…) ;
• des environnements difficiles (travail dans la chaleur ou le froid, bruit, poussière…).
La pénibilité peut avoir des conséquences graves sur la santé. Elle peut être réduite, voire supprimée, par des actions d’information et de formation, un aménagement des postes de travail, des équipements de protection, etc.

En entreprise, la politique de prévention désigne l’ensemble des moyens et des mesures prises par l’employeur en vue de limiter les risques professionnels et d’améliorer la santé des salariés. Elle comprend trois étapes :
• l’inventaire des risques et des besoins ;
• l’élaboration des mesures de prévention ;
• la mise en œuvre et le suivi de ces mesures.
L’employeur est conseillé et assisté par : l’animateur sécurité, le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), le service de santé au travail, etc.
Il peut aussi faire appel à un Chargé de prévention extérieur.

Le préventeur – aussi connu sous le nom d’animateur sécurité – est un spécialiste de l’analyse des risques. Il participe à la définition, à la mise en œuvre et au suivi de la politique de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail. Il est chargé, entre autres :
• d’évaluer les risques et de formaliser le document unique ;
• de conseiller l’employeur et le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), dont il est membre de droit, à titre consultatif ;
• de conduire des actions de prévention, en lien avec les acteurs internes et/ou externes concernés.

La prévention correspond à l’ensemble des actions mises en place pour éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies et des accidents. Les mesures peuvent être collectives (par exemple, l’amélioration des conditions de travail) ou individuelles (en lien avec le mode de vie). La prévention des risques professionnels est une obligation légale.

Le PNNS est un plan de santé publique, qui vise à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur deux de ses déterminants majeurs : l’alimentation et l’activité physique.
Il propose des repères nutritionnels concrets, adaptés aux contraintes quotidiennes de chacun. Certaines recommandations sont bien connues, par exemple : « Manger au moins 5 fruits et légumes par jour ». Le PNNS a été mis en place en 2001, par le ministère de la Santé et développé en collaboration avec l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES).

La promotion de la santé vise à donner à chaque individu les moyens de protéger et d’améliorer sa santé. Elle développe, pour cela, des actions d’information et de sensibilisation pour permettre de faire des choix de vie sains, en toute connaissance de cause.
Ses actions favorisent la responsabilisation individuelle. Elles prennent en compte l’ensemble des déterminants de santé : hygiène de vie, relations sociales, conditions de travail…